Mandat 2020-2026 :
un tournant décisif pour les mobilités douces ?

À l’occasion des élections municipales, l’importance de l’écologie dans l’action locale s’est imposée à tous.

Dans un contexte général d’économies d’énergie, de déploiement des Plans Énergie Air-Climat Territoriaux, de sensibilisation des élèves au Développement Durable (avec notamment la création d’éco-délégués dans les collèges et les lycées), de réduction de l’empreinte carbone, jamais les collectivités locales n’auront à ce point été sommées de relever les multiples défis de l’écologie.

Dans ce contexte, les mobilités douces – et notamment le vélo – sont évidemment au cœur de la transition énergétique. Mais elles sont surtout placées désormais au centre de presque toutes les politiques municipales : animation des centres-villes, urbanisme, efficacité et image des services municipaux, attractivité du territoire et développement économique, tourisme…

Plusieurs études, inspirées des expériences hollandaise ou danoise, l’ont démontré : l’expansion des déplacements à vélo n’est pas seulement une affaire d’infrastructures ou d’aménagements de l’espace public. Elle passe également par le développement et la multiplication des usages. Or, dans ce domaine, les collectivités locales sont encore, en France, trop peu nombreuses à montrer l’exemple.